Samedi 10 novembre, Santiago est à deux heures de route derrière nous et nous voilà à Valparaìso en début d'après-midi. Une chose que nous avions senti que très peu, si ce n'est au début à Buenos Aires : Ay ay ay calor! Un bon 25 degrés qui va brunir nos peaux encore blanches d'Européens.
Valparaíso, c'est une ville balnéaire qui s'étend sur des collines, remplis de maisons colorées et de quelques ascenseurs pour monter en haut de la ville (Ceux qui ont vu le film "Diario de motocicleta" savent de quoi je parle).
Dès la descente du bus, nous nous faisons acoster par une femme qui tient une auberge juste en face du terminal de bus. Pas cher, style ancien (Nico allait même jusqu'à dire "style colonial"...mdr) avec de grandes chambres. Parfait, c'est vendu! Après un jour, on se retrouvait plus qu'à quatre dans l'auberge avec Jeff "Garou" le Quebequois. On a donc bien profité de toute l'auberge entre francophones. (On espère juste que la propriétaire n'aura pas tout visionné sur son ecran de surveillance... rien de bien mechant mais pour ceux qui veulent savoir, tout a été filmé!).
Pour en revenir à Valparaìso, ville de Pablo Neruda (grand poête chilien), c'est une belle cité au large du Pacifique où il fait bon vivre. Tout le monde vend quelque chose ici : Au mercadito (petit marché pas si petit que ça) pour les fruits, légumes, poissons, viandes etc... Ça gueule dans tous les sens, ça sent bon autant que ça pue, on te sert des tomates à moitié mûres quand tu fais pas attention... Là plus de doutes, on est bien au Chili! Et on adore! Même si il est vrai qu'on a parfois du mal avec le peso chilien (718 pesos chiliens = 1 euro), tout reste relativement bon marché mais un peu plus cher qu'en Argentine.
Valparaíso by night, c'est "Gotham City" (selon l'expression d'Enzo). Les clochards dominent la ville, se mettent au milieu de la rue et font une petite sieste entre les taxis qui passent à fond de balle, veulent embarquer un gros tuyau de pompier qui pèse 100 fois leurs poids, parlent une langue qu'eux seuls comprennent (dèjá que l'accent chilien n'est pas toujours facile à comprendre, alors l'accent "vagabond chilien ivrogne"...c'est pas évident). Et mème si la ville la nuit paraît malfamée, ces vagabonds du soleil sourient aux passants même quand on ne leur donne pas de pièces (on ne peut pas en demander à tout le monde non plus). Evidemment, il y a tout de même des quartiers, surtout dans le haut de la ville, où il ne vaut mieux pas s'y perdre le soir.
Le dimanche, nous allions à Viña del Mar (10 min de bus de Valparaìso) : Le Benidorm du Chili. Là où la "Jet Set" locale et les touristes vont se dorer la pilule sur les plages. Petite journée plage au programme donc pour les touristes que nous sommes. La mer était gelée. Il n'y a pas d'autres moyens que de courir dans l'eau, plonger un coup, et ressortir directement pour ne pas risquer l'hypothermie (j'exagère mais c'est pas loin).
Pour la partie gastronomique, on a mangé des mariscos (fruits de mer) super bons et pas chers. Le soir, nous avons visité quelques bars de Viña. Bonne ambiance, un peu trop "reggaeton"...beurk mais ça passe. En tout cas, question bière, aucune bière chilienne ne détrône la Quilmes argentine. Mais bon, ils en vendent pas ici alors c'est l'Escudo ou la Brahma. Surtout pas la Cristal! Et encore moins le café! Dans quasi tous les bars, on te sert du vieux café soluble en poudre. C'est la croix et la bannière pour trouver du vrai café à la machine.
Nous passerons encore 2 jours sur la côte pour reprendre mercredi soir, le bus vers l'Argentine : Mendoza. Ciao Chile, nos gustaste mucho!
jeudi 15 novembre 2007
mercredi 14 novembre 2007
Bienvenido en Chile : Santiago
Jeudi 8 novembre, fin d'après-midi, nous prenons la route vers le Chili : direction la capitale Santiago de Chile, avec un arrêt de 2h à Valdivia, plus au Sud. La traversée des Andes est de toute beauté mais... secouante. Le chauffeur du bus connaissait un peu trop bien son chemin à notre goût. C'est la foire du Midi pendant une heure.
Arrivé sur le sol chilien, encore faut-il passer la douane qui passe tout au peigne fin (Même chose du côté argentin d'ailleurs). D'après les panneaux, il y a dû avoir une epidémie de fièvre aphteuse récemment dans le pays. Aucuns fruits, légumes ou viandes venant d'autres pays ne sont permis au Chili. Je me disais qu'ils n'allaient probablement pas m'arrêter pour mon Snickers que j'étais en train de manger en attendant la fin des fouilles.
Comme nous n'avions ni nourriture, ni drogue, ni cadavres dans nos sacs, nous avons repris le chemin vers Valdivia. 2h après, nous entamions la nuit dans un autre bus vers Santiago.
Vendredi 9 novembre, première promenade dans la capitale chilienne. Ca commence pas fort, vu le ciel gris qui nous accueille. C'est pas grave, ca passera. Au Chili, on se sent plus en Amerique du Sud comme on l'imagine qu'en Argentine. Par les gens déjà, plus typés "flûte de pan", et malheureusement aussi par la pauvreté plus visible ici. Mais même malgré le nombre de mendiants dans les rues, les gens sont vraiment adorables et on ne se sent pas dans l'insecurité pour autant. C'est très chill... normal au chill...i.
Après avoir vu les quelques places touristiques de Santiago (Il y'en a pas des masses), nous nous sommes rendus au Cerro San Cristobal. C'est une petite montagne qui surplombe la ville, d'où le panorama est impressionant quand on est au dessus paraît-il. Et bien on ne le saura jamais vu que le funiculaire pour l'ascension de la montagne était fermé. La raison : réunion de la Cumbre. La Cumbre, c'est une réunion politique entre les dirigeants des pays Sud-américains. Et fermé toute la journée en plus. On est donc monté le plus haut possible à pied, c'est à dire pas très haut, à hauteur du zoo. Il était impossible de monter plus haut de toute façon. Déception donc puisque nous passions qu'une seule journée à Santiago. Mais bon... quel idée aussi de faire un sommet politique dans le lieu le plus touristique de la ville! C'est comme si les dirigeants européens fermaients Bruparck ou l'Atomium!
Après s'être ennivré des odeurs de Churrasco (Sorte de Dürum nationale ici, plus guacamole. On en vend partout et tout le monde en mange à tout heure...d'où beaucoup de gens très bien en chair), nous passions la soirée dans le quartier Bellavista où grouillent les bars et discothèques. Une constatation : Les Chiliens savent jouer du rock. Ils sont même très bons. D'ailleurs, il y a beaucoup de jeunes punk ou gothiques. On ne l'aurait pas crû même si on nous l'avait dit avant.
Santiago, une ville ni moche ni belle. C'est la capitale, c'est déjà pas mal. Demain, nous partions directement vers la côte voir l'océan Pacifique : Valparaìso et Viña del Mar.
Arrivé sur le sol chilien, encore faut-il passer la douane qui passe tout au peigne fin (Même chose du côté argentin d'ailleurs). D'après les panneaux, il y a dû avoir une epidémie de fièvre aphteuse récemment dans le pays. Aucuns fruits, légumes ou viandes venant d'autres pays ne sont permis au Chili. Je me disais qu'ils n'allaient probablement pas m'arrêter pour mon Snickers que j'étais en train de manger en attendant la fin des fouilles.
Comme nous n'avions ni nourriture, ni drogue, ni cadavres dans nos sacs, nous avons repris le chemin vers Valdivia. 2h après, nous entamions la nuit dans un autre bus vers Santiago.
Vendredi 9 novembre, première promenade dans la capitale chilienne. Ca commence pas fort, vu le ciel gris qui nous accueille. C'est pas grave, ca passera. Au Chili, on se sent plus en Amerique du Sud comme on l'imagine qu'en Argentine. Par les gens déjà, plus typés "flûte de pan", et malheureusement aussi par la pauvreté plus visible ici. Mais même malgré le nombre de mendiants dans les rues, les gens sont vraiment adorables et on ne se sent pas dans l'insecurité pour autant. C'est très chill... normal au chill...i.
Après avoir vu les quelques places touristiques de Santiago (Il y'en a pas des masses), nous nous sommes rendus au Cerro San Cristobal. C'est une petite montagne qui surplombe la ville, d'où le panorama est impressionant quand on est au dessus paraît-il. Et bien on ne le saura jamais vu que le funiculaire pour l'ascension de la montagne était fermé. La raison : réunion de la Cumbre. La Cumbre, c'est une réunion politique entre les dirigeants des pays Sud-américains. Et fermé toute la journée en plus. On est donc monté le plus haut possible à pied, c'est à dire pas très haut, à hauteur du zoo. Il était impossible de monter plus haut de toute façon. Déception donc puisque nous passions qu'une seule journée à Santiago. Mais bon... quel idée aussi de faire un sommet politique dans le lieu le plus touristique de la ville! C'est comme si les dirigeants européens fermaients Bruparck ou l'Atomium!
Après s'être ennivré des odeurs de Churrasco (Sorte de Dürum nationale ici, plus guacamole. On en vend partout et tout le monde en mange à tout heure...d'où beaucoup de gens très bien en chair), nous passions la soirée dans le quartier Bellavista où grouillent les bars et discothèques. Une constatation : Les Chiliens savent jouer du rock. Ils sont même très bons. D'ailleurs, il y a beaucoup de jeunes punk ou gothiques. On ne l'aurait pas crû même si on nous l'avait dit avant.
Santiago, une ville ni moche ni belle. C'est la capitale, c'est déjà pas mal. Demain, nous partions directement vers la côte voir l'océan Pacifique : Valparaìso et Viña del Mar.
samedi 10 novembre 2007
Bariloche y los 7 lagos
Dimanche 4 novembre : Bariloche. Notre derniere etape en Patagonie. Nous vous avions dit qu'Ushuaia avait des airs suisses. C'etait avant de voir Bariloche. Ici, les gens l'appellent d'ailleurs la "Suisse argentine". Il n'y pas que la ressemblance des paysages qui pousse a la comparaison. Bariloche est la destination par excellence des sports d'hiver et les specialites locales ne sont rien d'autres que le chocolat et la fondue. Ils n'ont plus qu'a faire des montres et parler lentement, et c'est bon il n'y aura plus rien d'argentin ici.
Ce qui nous a etonne aussi, et ce depuis El Calafate, c'est le nombre de touristes Israeliens qu'il y a partout en Patagonie. Et ils sont toujours au moins entre 5 et 15. C'est qu'ils vont battre les Japonais a cette allure la. Peut-etre cherchent ils une nouvelle terre promise. On ne sait pas.
Pour en revenir a Bariloche, les excursions, trekings, rafting, chevauchee dans les Andes et toutes autres activites sportives ne sont clairement pas donnees. (Meme si on ne doit pas se plaindre du reste au niveau des prix.) Vu que la station de ski est fermee, puisqu'on est au printemps ici, nous avons opte pour visiter la region des 7 lacs. De Bariloche pour atteindre San Martin de los Andes : 200km. Meme chose pour le retour. Nous avons donc loue une Opel Corsa (Enfin Chevrolet Corsa ici, parce qu'Opel n'existe pas) et avons passe le lundi sur les routes sinueuses de la province du Rio Negro. Je dis bien sinueuse parce qu'on a mis pres de 4h pour faire moins de 80km vu l'etat de la route. L'agence de location de voiture nous avait parle de graviers de temps en temps...ok! C'etaient des pierres plus grosses que nos poings!
Quoiqu'il en soit, cela en valait clairement la peine : des paysages magnifiques, parfois verts et moutoneux comme l'Irlande, boise et immense comme le Canada, sec et aride comme au centre des Etats-Unis, blanc et vallone comme la Suisse, avec un petit cote Sicile du temps ou mon pere etait petit au niveau des routes. Un depaysement de tout instant !
Le lendemain a 10h du matin, a l'heure de ramener la voiture a l'agence, c'etait legerement le stress. Nous trouvions qu'elle faisait beaucoup plus de bruits que quand on l'avait recue. Rien qu'au demarrage, la voiture criait "au secours". Pourtant, on n'avait fait que du 30-40 km/h sur les sentiers. Heureusement que le type qui devait checker la voiture l'a fait avec un gsm a l'oreille. C'est passe comme une lettre a la poste.
Deux jours plus tard, nous serons de l'autre cote des Andes. Au Chili...
vendredi 9 novembre 2007
Puerto Madryn y la Peninsula Valdes
Vendredi 2 novembre, nous reprenons le bus pour nous rendre a Puerto Madryn, ville la plus proche de la Peninsula Valdes. Vu que la route 40 (celle qui nous aurait permis d'y arriver plus rapidement) etait ferme, il a fallut faire escale dans cette superbe ville qu'est... Rio Gallegos. On a pas eu bon. Mais quand il faut...!
Soit, apres un voyage de plus ou moins 18h en tout, nous arrivons a Puerto Madryn ou nous sympathisons avec un jeune couple bruxellois (Maite et Hughes) qui sont a la fin de leur tour du monde. On se rend donc, entre belges, a la meme auberge qui etait pas top mais bon...ce n'est que pour une seule nuit.
Le lendemain, un bus vient nous chercher a 8h du matin pour une excursion a la Peninsula Valdes (petite carte a l'appui). C'est une reserve naturelle ou vivent des petits pingouins, des elephants de mer, ...et des baleines. Donc journee Brigitte Bardot avec notre guide qui etait toute folle de parler francais avec nous (Ce vrement oune plezir parle franze avec vou...). Le plus impressionant ce sont les baleines evidemment. Via un bateau, on s'est rapproches a une dizaine de metres d'elles. Heureusement, ce jour la elles n'etaient pas trop timides et nous ont fait un petit spectacle de queues en l'air. Une heure apres notre retour a Puerto Madryn, nous etions deja au terminal de bus pour en reprendre un de nuit. 14h de voyage vers Bariloche! Ca trace...
PS: 1. J'ai debloque l'obligation de compte google pour les commentaires. C'est libre maintenant, alors lachez nous des news.
2. Sorry pour l'absence d'accent dans le texte, je sais encore ecrire en francais mais avec ces claviers du Sud euh...c'est pas top!
lundi 5 novembre 2007
El Calafate y el Perrito Moreno
Mercredi 31 octobre, nous avons pris l'avion direction Rio Gallegos, ville étape avant de nous rendre en bus à El Calafate. L'attente à Rio Gallegos étant de 3 heures, pourquoi pas se promener pour voir une ville de plus. Nous pouvons donc confirmer ce qu'on nous a dit de cette ville : C'est vraiment moche ! Ville déserte, gens bizzarre, un vent à faire perdre l'équilibre. Heureusement, le temps de manger un bout et revenir au terminal d'autobus et nous étions reparti pour El Calafate. 4 heures de transport plus tard, nous arrivons dans la vallée des glaciers et élisons domicile à l'auberge "America del Sur" (Merci Francois, très très bonne adresse. Ils se souviennent encore de toi et Charlie "La bestia"). La première journée a été consacrée à la découverte de la ville, très petite mais sympa, et à l'organisation de la visite du lendemain : El Parque de los Glaciares. Les prix pour les excursions sont pas mals chers (Entre 250 et 400 pesos = 60 à 100 euros) avec une promenade en bateau tous près des glaciers et expédition en car. Ouais ca peut-être sympa, mais ca sentait fort le piège aux touristes Allemands et Anglais. Après s'être renseigné sur les prix de location de voiture, on a plus vraiment hésité. 160 pesos pour la journée, ce qui veut dire 40 pesos (+ ou - 10 euros) par personne comme nous étions quatre. Le quatrième mousquetaire était Eduardo, un brésilien de 36 ans qui partageait notre chambre à l'auberge et qui trouvait notre formule attractive. Pour la petite anecdote, je trouvais qu'il ressemblait à Mr Bean version Porto Alegre, vous en jugerez par vous même via la photo. Le Jeudi vers 9h, direction le Parc des Glaciers : + ou - 50 km d' El Calafate. Paysage magnifique avec comme panorama El lago Argentino (lac) d'un turquoise...très truquoise. Après quelques arrêts photos, nous arrivons au Parc d'où il fallait rouler encore une vingtaine de km pour arriver à l'attraction phare de la région : le Perrito Moreno, le glacier les plus grand du monde accessible facilement au public (15 km de long - 5 km de large - 60 mètres de hauteur). A part "Waouw...", on ne voit pas trop quoi dire d'autre. Super impressionant. On a assisté à une mini-avalanche qui faisait un bruit de tonnerre. On en a pas vu d'autre malheureusement. Après avoir vu ce glacier, on a pas regretté d'avoir fait l'impasse sur les autres puisque c'est la star de la région. Après une heure de contemplation, on a fait un petit pique-nique dans le Parc, où le vent nous a conseillé de reprendre la voiture gentillement. C'est pas plus mal, parce que le brésilien nous donnait un cours de politique brésilienne en portuglish qui commencait à faire ch..... Après un petit tour à Punta Bandera, un petit port d'où partent les bateux vers les glaciers (ce qu'on a pas fait vu le prix), nous retournons à l'auberge pour manger unas parillas comme on les aime. Un peu trop salée mais très bon. La dernière soirée s'est passée a "la Tolderia", bar discothèque du coin où la Quilmes et la Vodka nous ont fait dormir comme des bébés avant de continuer notre route le lendemain vers Puerto Madryn, accès direct vers la Peninsula Valdes.
jeudi 1 novembre 2007
Ushuaïa - El fin del mundo
Mardi 30 octobre, 6h00 du matin, nous décollons de l'Aeroparque, aeoroport secondaire de Buenos Aires pour Ushuaïa, en Terre de feu (Tierra del Fuego), dans la région de Patagonie. Que dire de cette ville du bout du monde? Pu.... ça caille! On a eu le climat des quatres saisons reunies en une seule journée : beau soleil le matin, pluvieux l'après-midi, neigeux le soir. De la grêle par moments aussi. Le tout saupoudré de vent du grand nord (enfin du grand sud dans ce cas-ci). Usahuaïa est une toute petite ville qui a des airs de Suisse montagnarde. Pas de cloches, de tiroliens ni de fondue mais tout de même. D'ailleurs, des Suisses que nous avons rencontré à l'auberge étaient assez d'accord avec nous. Ce qui est d'ailleurs super bizarre, c'est d'entendre les gens parler espagnol dans ce froid et couverts de la tête aux pieds. Quoiqu'il en soit on ne vient pas en Terre de Feu pour se limiter à la simple visite de la ville. Direction donc "El parque Nacional de Ushuaïa", pour faire une grande ballade aux bords des lacs, montagnes, tourbes, lagons, barrages de castors aussi. Tout ceci dans une ambiance Indiana Jones, version Patagonie. Nous sommes aussi arrivés à la fin de la route nationale 3 qui traverse tout le continent américain , de plus de 17.000 km de long reliant l'Alaska à Ushuaïa. En résumé, journée impressionante qui se temine par quelques Quilmes (notre bière argentine préférée) et un poker où Nicolas s'est fait plumer (Il s'est déjà rattrapé depuis). Le lendemain, départ pour Rio Gallegos en avion, escale qui nous permettra d'aller en bus à El Calafate.
mercredi 31 octobre 2007
Barrio San Telmo y Puerto Madero
Dimanche 28 octobre, nous nous sommes rendu vers un quartier que l'on peut comparer aux Marolles de Bruxelles : San Telmo. Tous les dimanches se met en place la Feria de San Telmo... un brocante quoi! Et dans les rues de ce quartier se réunissent les musiciens, acteurs de rues, antiquaires, mimes, mendiants aussi malheureusement. Mais ce qui est plus agréable par rapport a la Boca, c'est qu'il y a plus d'argentins que de touristes. Le souci, c'est qu'étant nous mêmes touristes, nous avons senti les regards sur nous et les petites moqueries quand on a bu du maté sur la terrasse d'un café. Nous n'avions pas suivi les conseils d'Horacio, qui nous avait dit que cela se consommait plus en famille chez soi, et non pas dans la rue. On a vite compris qu'on avait pas l'air tres intelligents a leurs yeux. Soit, quoiqu'il en soit, c'est pas terrible comme goût. Nous avons donc passé la journée ensoleillée dans ce quartier, premier jour de Christina comme présidente d'Argentine. C'est Segolene qui doit être contente.
Le soir, nous retrouvions Nico, le pote d'Enzo sur la Plaza Italia.
Lundi 29 octobre, notre destination fût Puerto Madero, la zone universitaire le long du canal de Buenos Aire. Rien de special a signaler si ce n'est que c'est le lieu de rendez-vous des argentins "branchés" et qu'on y mange trés bien Mexicain. Disons qu'avec le soleil, la promenade etait sympa. Aprés avoir dit au revoir aux chers parents de Fernando, nous avons pris un taxi pour nous rendre a Belgrano, au quartier de las Cañitas, oú une dizaine de bar se partagent une rue que fréquente la jeunesse dorée de la capitale. Ca fait trés Espagne en été, avec vingt fois moins de monde vu qu'on était lundi. Derniers moments dans la ville du tango, avant de partir dans le sud, le point le plus au sud du Monde.
Le soir, nous retrouvions Nico, le pote d'Enzo sur la Plaza Italia.
Lundi 29 octobre, notre destination fût Puerto Madero, la zone universitaire le long du canal de Buenos Aire. Rien de special a signaler si ce n'est que c'est le lieu de rendez-vous des argentins "branchés" et qu'on y mange trés bien Mexicain. Disons qu'avec le soleil, la promenade etait sympa. Aprés avoir dit au revoir aux chers parents de Fernando, nous avons pris un taxi pour nous rendre a Belgrano, au quartier de las Cañitas, oú une dizaine de bar se partagent une rue que fréquente la jeunesse dorée de la capitale. Ca fait trés Espagne en été, avec vingt fois moins de monde vu qu'on était lundi. Derniers moments dans la ville du tango, avant de partir dans le sud, le point le plus au sud du Monde.
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